PHOTOGRAPHIE DE PAYSAGE EN LAPONIE: LE NIKON Z 7 À L'ÉPREUVE DU FROID EXTRÊME

mercredi, 29. janvier 2020

Le photographe professionnel Thomas Momsen s’est rendu une fois de plus en Laponie durant la saison hivernale. Outre son chien Amy, son plus précieux compagnon de voyage a été le Nikon Z 7. Que vaut le vaisseau amiral des appareils photo hybrides à des températures négatives extrêmes?

Pour quel projet t’es-tu rendu en Laponie avec le Nikon Z 7?

Les aurores boréales ont toujours figuré en tête de ma liste de projets photographiques. Il y a quelques années, lors de mon premier voyage en Laponie durant la saison hivernale, j'ai eu la chance de pouvoir photographier des aurores boréales. Depuis, je retourne chaque hiver faire des photos dans le Grand Nord. Suite à ces voyages, j’ai pris contact avec les éditions «Reise Know-how» à qui j'ai proposé mes photos. Comme il n'existe pas encore de guide de voyage pour la Laponie en hiver, on m'a demandé si je voulais en écrire un et l'illustrer. Un chapitre du livre traite de la photographie et j'étais curieux de voir comment un appareil photo sans miroir fonctionne dans ces conditions climatiques.

Z 7 | 1/2000s | f/4 | ISO 640

Quels ont été tes principaux défis photographiques et comment les as-tu maîtrisés?

Le plus grand défi consiste certainement à affronter les températures négatives extrêmes. Une nuit, la plus froide, le thermomètre est descendu à -32,9 degrés. Il faisait également -20 degrés pendant la journée. Il n'est pas évident dans ces conditions de se promener en raquettes dans les fjäll, autrement dit les montagnes, à la recherche de sujets photographiques. Je m'habille toujours selon le principe de l'oignon: je porte des couches de laine mérinos et des t-shirts de sport, une épaisse doudoune, un masque facial et des gants appropriés. Pour les gants, j'ai choisi un modèle qui est un mélange de gant à doigts et de mitaines. L’index reste ainsi mobile et je peux faire fonctionner l'appareil sans enlever les gants.

Comment s’est comporté le Nikon Z 7 à ces températures extrêmes? L’emporterais-tu à nouveau pour une telle expédition?

Je dois reconnaître que le Z 7 s’est très bien débrouillé. Les températures extrêmes l’ont toutefois passablement sollicité, car elles sont un véritable défi non seulement pour l'homme mais aussi pour la technique. Les piles, en particulier, souffrent des basses températures. J’ai donc essayé de garder les piles près du corps pour les garder au chaud. En outre, la carte mémoire s'est bloquée et les boutons de commande ainsi que le déclencheur ont mis plus de temps à réagir que d'habitude. Mais en fin de compte, ce qui compte, c'est la qualité des images, qui n'a changé à aucun moment et qui a toujours été aussi bonne. J'ai été très impressionné par la netteté des images et la richesse des détails. De même, la petite taille et la légèreté par rapport à mon D5 m'ont fait opter très souvent pour le Z 7. Je le prendrai à nouveau sans hésiter lors d’un prochain voyage.

Z 7 | 15s | f/4 | ISO 1600

Quels sont tes principaux domaines d’activité en tant que photographe professionnel?

Lorsque je ne suis pas en voyage, je travaille essentiellement pour les services de presse et de marketing d’entreprises, de banques et d’organismes publics.


Utilises-tu également le Nikon Z 7 pour ces mandats?

Actuellement, je travaille encore beaucoup avec mon D5 et le D850. Le  Z 7 m’a pleinement convaincu sur le terrain, en Laponie, et je prévois déjà de l’emporter lors de mon prochain voyage.

Z 7 | 1/2500s | f/4 | ISO 1000

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